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Les étapes d’une location
Mai 30, 2014 Expertimmo Informations utiles pour louer Commentaires fermés sur Les étapes d’une location
Louer entre particuliers
Comme pour la vente d’un bien immobilier, vous pouvez choisir de passer par un professionnel ou non. Les avantages et inconvénients sont plus ou moins les mêmes : gain de temps d’un côté, gain d’argent de l’autre. Un certain nombre de frais vous seront ainsi demandé par le professionnel en contrepartie d’une gestion totale de votre bien immobilier : recherche d’un locataire, annonces, visites, préparation du bail… Si vous souhaitez économiser de l’argent, vous devrez donc louer seul, à condition que vous ayez du temps à y consacrer car vous devrez assumer toutes les démarches. Vous devrez également comprendre et connaitre les lois afin de ne pas faire d’erreur, votre responsabilité étant engagée. Voici les différentes étapes à la location d’un bien immobilier.
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1. Fixer le montant du loyer
La fixation du loyer est libre lorsqu’il s’agit d’une location d’un logement vacant, d’une première mise en location ou d’un contrat de location consenti à une nouveau locataire. La fixation du loyer initial est réglementée dans les communes concernées par les mesures d’encadrement des loyers en vigueurs depuis août 2012.
Fixer le montant du loyer est difficile : s’il est trop élevé les locataires ne seront pas intéressés par votre bien immobilier à louer, mais s’il est trop bas vous ne rembourserez pas votre investissement, alors trouver le juste équilibre peut s’avérer difficile.
? Les critères
Les critères pour fixer le prix du loyer sont similaires à ceux utilisés pour fixer le prix de vente d’un bien immobilier : situation géographique, fonctionnalité du logement (bonne ou mauvaise disposition des pièces), état général du bien immobilier (travaux récents ou non), surface habitable, atouts et inconvénients (ascenseur, interphone, balcon…), consommation énergétique du bien immobilier… Ensuite, tout comme pour la vente d’un bien immobilier, vous pouvez pour vous donner une idée des prix pratiqués, regarder les offres similaires dans votre secteur.
? Meublé ou non meublé ?
Le montant du loyer augmentera également si vous louer un bien immobilier meublé. Dans ce cas de figure, sachez que la location ne se fera probablement pas sur le long terme. Vous percevrez un loyer plus élevé mais devrez peut-être rechercher plus fréquemment un locataire, en risquant des périodes vacantes. Dans le cas d’un non meublé, le loyer perçu sera moins élevé mais le locataire ayant installé ses propres meubles aura surement l’intention d’y rester plus longtemps, ce qui vous évitera une recherche trop fréquente de locataires.
? Les charges
Sachez également qu’en tant que propriétaire-bailleurs, vous aurez des « charges non récupérables » tels que la taxe foncière. Les charges récupérables sont relatives aux consommations de la vie courante (eau, électricité…), à l’entretien de l’immeuble, et aux taxes locatives.
? Test du prix
Une fois que vous avez fixé un prix qui vous satisfait, voyez s’il est attractif ou non. Après avoir passé une annonce vous recevez beaucoup d’appel ? Le prix fixé est probablement le bon ! Pas ou peu d’appel ? Il va falloir revoir le montant du loyer à la baisse…
? Un prix fixe
Le montant indiqué lors de la signature du bail ne pourra ensuite plus être modifié. Il existe toutefois certaines exceptions lorsque le propriétaire ou le locataire effectue des travaux à sa charge. Dans ce cas, une clause spécifique sera ajoutée au contrat de bail et mentionnera une diminution de loyer à l’achèvement des travaux s’ils ont été pris en charge par le locataire, ou une augmentation du loyer à l’achèvement des travaux s’ils ont été pris en charge par le propriétaire.
Il est également possible d’insérer une clause mentionnant les conditions de révision du loyer.
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2. Diagnostics obligatoires
Le bailleur devra annexer au contrat de location un dossier de diagnostic technique (DTT) obligatoire sur son bien immobilier. Le locataire devra donc être informé sur :
– L’état des risques naturels et technologiques (ERNT)
– Le diagnostic de performance énergétique (DPE)
– Le constat des risques d’exposition au plomb (CREP)
Même si ces documents ne seront remis qu’au moment de la signature du bail, il est conseillé de faire ces diagnostics avant même la diffusion de l’annonce, le DPE devant de toute manière être obligatoirement indiqué dans l’annonce depuis le 1er janvier 2011.
D’autres diagnostics, non obligatoires peuvent être demandé par le locataire. C’est le cas du diagnostic amiante que vous devrez donc être prêt à lui remettre.
Dans un devoir d’information, le propriétaire-bailleur d’un logement vide devra également renseigner le locataire sur la surface habitable du logement (Loi Boutin), l’offre télévisuelle et la contribution aux économies d’énergies.
Si votre bien immobilier se situe en copropriété, vous devrez demander à votre syndic les diagnostics immobiliers des parties communes (termites, amiantes…) .
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3. Faire connaitre son bien à louer
Annonce immobilière
Lorsque vous souhaitez louer, il faudra le faire savoir, et pour cela, vous devrez passer une annonce. Afin de la rédiger au mieux et d’attirer de potentiels locataires, Immo-panneaux vous donne quelques conseils.
? Contenu
Quelques éléments devant figurer dans l’annonce :
– Type de bien (studio, maison…)
– Situation géographique (avec atouts liés à l’environnement)
– Superficie et nombre de pièces
– Etat général du bien immobilier
– Meublé ou vide
– Atouts du bien immobilier (balcon, ascenseur, parking…)
– Montant du loyer demandé charges comprises
– Diagnostic de performances énergétiques
– Vos coordonnées pour que le locataire intéressé puisse vous joindre
? Photos
Afin d’attirer plus de potentiels locataires, n’hésitez pas à intégrer des photos dans votre annonce. Mais attention à la qualité de celles-ci. Les pièces photographiés seront rangées, nettoyées et lumineuse. Prenez également en photo les atouts de votre bien immobilier qui le différencie des autres, par exemple si vous avez un jardin, un balcon etc.
? Rédaction de l’annonce
Facilitez la lecture de l’annonce en évitant les fautes d’orthographe, les abréviations et l’utilisation des majuscules tout au long de la description. Ces éléments rendent la lecture difficile et désagréable, ce qui peut pousser le locataire à ne pas chercher à en savoir plus sur votre bien immobilier.
Essayez également d’être le plus précis possible afin de n’attirer que les locataires vraiment intéressés par l’offre. De cette manière, vous ne perdrez pas temps avec des locataires qui se rendent compte seulement lors de la visite que votre bien ne correspond pas à ce qu’ils recherchent.
Evitez au maximum les adjectifs subjectifs tels que « magnifique », « très grand » mais prouvez-le en indiquant la superficie et en affichant quelques photos.
N’hésitez pas à insister sur les points forts de votre bien. Ainsi, s’il est proche des commerces ou des transports, mentionnez-le.
Enfin, une évidence mais qui peut vous coûter cher si vous ne le faites pas : inscrivez votre bien à louer dans la bonne rubrique de transaction (ici location) et de type de bien (maison, studio…)
? Attention aux termes utilisés
T et F désignent tous les deux un appartement plus grand qu’un studio. Le chiffre qui suit correspond aux nombres de pièces, hors cuisine, salle de bain et sanitaires.
Lorsque vous mentionnez la présence d’une salle de bain, cela signifie que la pièce comporte au minimum une baignoire et un lavabo. Dans une salle d’eau, vous trouverez au minimum un lavabo et une douche.
Panneau immobilier
Afin d’attirer l’œil des locataires, vous pouvez afficher un panneau à louer sur vote bien immobilier. Cette méthode peut s’avérer efficace à condition d’utiliser des panneaux de bonne qualités. Montrez votre sérieux en achetant un panneau à louer professionnel et non en le concevant vous-même. Vous pouvez également retrouver nos panneaux à vendre.
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4. Réussir les visites
Quelque conseils pour que votre bien immobilier déclenche un coup de cœur chez les potentiels locataires et ainsi réussir vos visites immobilières :
• Si le bien immobilier n’est pas occupé, rangez, nettoyez et dépersonnalisez les lieux afin de rendre le logement le plus neutre possible. Si le bien est occupé, essayez de convaincre le locataire d’en faire autant en lui demandant de ranger et nettoyer le bien immobilier avant les visites.
• Pendant la visite, n’hésitez pas à mettre en valeur les points forts de votre logement, sans pour autant le « harceler ». Laissez-lui vous poser des questions et sachez y répondre !
• Si l’ancien locataire est présent, cela peut s’avérer un avantage, mais aussi un inconvénient. En discutant avec les locataires candidats, il pourra ainsi mettre en avant les points forts du logement en énonçant ce qu’il a apprécié lors de sa location, mais il pourra aussi mettre en relief les points faibles du bien immobilier. Pas de panique ! Vous le saviez, votre logement n’est pas parfait et présente ses faiblesses. Inutile alors de contredire le locataire et préférez contrebalancer ses points faibles avec d’autres points forts.
• A la fin de la visite, vous pouvez remettre un dossier aux visiteurs, résumant les caractéristiques de votre logement avec ses points forts et quelques photos. Les potentiels locataires n’auront alors aucune difficulté à se remémorer votre bien immobilier.
• Si à la fin de la visite les potentiels locataires semblent hésitants, proposez leur une nouvelle visite, cela vous permettra de réfléchir à la manière de mieux présenter votre bien immobilier et de peut-être le convaincre que ses réticences sont infondées ou qu’elles peuvent être corrigées.
/!\ Si votre bien immobilier est déjà loué et que vous allez changer de locataire, ce dernier a pour obligation de laisser de potentiels nouveaux locataires visiter les lieux à raison de deux heures par jours les jours ouvrables. Vous devrez tout de même tenir le locataire présent au courant de toutes visites.
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5. Sélectionner son locataire
Vous recherchez le locataire idéal : celui qui prendra soin de votre logement et surtout qui paiera ses loyers à temps. Votre panneau à louer à attirer un bon nombre de potentiels locataires et il peut être de difficile de faire son choix et de trouver alors le locataire « idéal ».
Ce que vous pouvez prendre en compte pour la sélection du locataire
? Ressources du locataire
Afin de vous assurer que le potentiel locataire puisse payer les loyers chaque mois, vous pouvez prendre en compte les ressources dont il dispose. Pour cela, il est d’usage de vérifier que le salaire du locataire soit 3 fois supérieur au montant du loyer.
? Profil du candidat
• Situation personnelle
En louant directement à un particulier, vous avez l’avantage de pouvoir le rencontrer lors des visites, alors profitez-en et discutez avec lui pour connaitre ses motivations etc. Vous pouvez également « cerner » le locataire potentiel durant la visite : il est arrivé en retard sans prévenir ? Il y a des chances qu’il ne paye pas ses loyers à temps. Au contraire s’il vous a paru sérieux, et que vous avez eu un bon contact avec lui, vous pourrez vous fier à votre première impression et pourquoi pas lui laisser sa chance.
Avoir un bon contact avec son locataire est en effet un bon critère : les dialogues seront facilités par la suite et vous serez peut-être moins en désaccord avec lui qu’avec un candidat avec qui vous avez eu des difficultés à vous entendre.
Vous pouvez également choisir un candidat en fonction de vos attentes : vous souhaitez qu’il reste longtemps ? Les étudiants en fin d’étude qui risque de ne rester qu’un an ou deux dans votre bien immobilier ne sont alors peut-être pas les meilleurs candidats pour vous.
• Situation professionnelle
Regarder la situation professionnelle d’un candidat peut aussi vous en apprendre beaucoup sur lui et ses capacités à assumer les loyers. Est-il en CDD ou CDI ? A-t-il une certaine ancienneté dans l’entreprise ? Est-il salarié ou travail-t-il à son compte ?
En vous posant ces questions, vous connaîtrez alors la régularité des revenus des candidats. Attention toutefois aux interprétations que vous en faites. Une personne en CDD n’est pas forcément un désavantage s’il a une personne sérieuse se portant caution.
Documents que vous pouvez demander et qui constitueront le « dossier candidat »
Afin de vous assurer de la solvabilité des candidats, vous pouvez leurs demander qu’ils vous fournissent certains documents :
– 3 derniers bulletins de salaire
– Avis d’imposition
– Contrat de travail
– Photocopie du dernier avis d’imposition
– Photocopie du livret de famille
– Relevé d’identité bancaire
? Conseils
• Certains candidats n’hésitent pas à falsifier certains documents. Pour vous prémunir contre ce risque, demandez à voir les originaux en plus des photocopies.
• Lorsqu’une personne se porte caution, vous devrez vous assurer de sa solvabilité et lui demander les mêmes documents.
• Vous avez plusieurs dossiers candidats dans vos mains ? N’hésitez pas à les comparer afin de choisir le candidat qui correspondra au mieux à ce que vous recherchez.
Les discriminations et les documents interdits
• Choisir son locataire a ses limites. Ainsi vous n’avez pas le droit de choisir votre locataire en fonction de son origine, son patronyme, son apparence physique, sa situation de famille, ses mœurs, son sexe, son état de santé, son handicap, son orientation sexuelle, ses opinions politiques, son appartenance (ou non) vrai ou supposée à une ethnie, une nation, une race ou une religion, ses activités syndicales.
Si le locataire estime que vous le refusez pour l’une de ses raisons, il pourra vous assigner en justice. Il vous faudra alors prouver que vous ne l’avez pas choisi pour un motif non discriminatoire (des revenus trop faibles par exemple).
S’il s’avère que vous avez réellement fait preuve de discrimination envers le locataire, vous risquez jusqu’à 3 ans de prison et une amende de jusqu’à 45 000euros.
• Vous ne pourrez pas non plus demander tout et n’importe quoi au candidat locataire. Il vous sera alors interdit d’exiger, et ce dans le cadre de la loi du 6 juillet 1989, les documents suivants :
Documents bancaires :
– Copie de relevé de compte bancaire ou postal
– Attestation de bonne tenue du compte bancaire ou postal
– Attestation d’absence de crédit en cours
– Autorisation de prélèvement automatique
Documents concernant la vie privée :
– Photographie d’identité (excepté celle sur la carte d’identité)
– Carte d’assuré social
– Extrait de casier judiciaire
– Jugement de divorce (sauf paragraphe commençant par l’énoncé « Par ces motifs »
– Contrat de mariage ou certificat de concubinage
– Dossier médical personnel
Garanties :
– Chèque de réservation de logement
– Remise sur un compte bloqué de biens, d’effets, de valeurs ou d’une somme d’argent correspondant à plus d’un mois de loyer
– Attestation du précédent bailleur indiquant que le locataire est à jour de ses loyers et charges, dès lors que le locataire peut présenter d’autres justificatifs
– Attestation de l’employeur dès lors qu’il peut être fourni le contrat de travail et les derniers bulletins de salaire
– Copie des informations contenues dans le fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers, ou de l’information de la non-inscription à ce fichier
– Production de plus de 2 bilans pour les travailleurs indépendants
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6. L’état des lieux d’entrée
? Définition
Juste avant de remettre les clés à votre locataire, vous devrez établir avec lui un état des lieux, avant qu’il n’y installe ses meubles. L’état des lieux est un document dans lequel vous décrirez précisément le logement au début de location et à la fin. Cela permet donc de comparer l’état du bien immobilier à l’entrée du locataire et à sa sortie. Le document d’état des lieux devra être joint au contrat de location. Il n’y a pas de règles spécifiques quant à la rédaction de l’état des lieux. Vous pouvez ainsi soit remplir un formulaire pré établi ou bien le faire sur papier libre. Attention toutefois à ce que la rédaction soit détaillée et décrive précisément toutes les pièces du bien immobilier.
Deux exemplaires seront établis : un pour le propriétaire, le second pour le locataire. L’état des lieux devra être conservé par ces deux parties tout au long de la période de location.
En comparant l’état des lieux d’entrée et de sortie, vous pourrez vérifier si le locataire a bien entretenu le bien immobilier ou non.
? Un état des lieux à caractère contradictoire
Pour que l’état des lieux soit dit « contradictoire », il devra être signé par le bailleur et le locataire. Cela lui donne alors une valeur juridique permettant au bailleur ou au locataire de s’en servir comme preuve en cas de désaccord. Si l’une des parties n’a pas signé ce document, il ne sera pas contradictoire et ne pourra pas être utilisé afin de prouver quelconques dégradations.
En principe donc, l’état des lieux se fait d’un commun accord entre la propriétaire du bien immobilier et son locataire. Mais il peut arriver que les parties rencontrent des difficultés pour se mettre d’accord sur l’état du bien immobilier. Elles peuvent alors faire appel à un huissier qui établira l’état des lieux. Ce dernier ne pourra alors plus être contesté bien que le propriétaire-bailleur et le locataire peuvent émettre quelques réserves.
? Coût d’un état des lieux
– L’état des lieux est établi à l’amiable directement entre le bailleur et le locataire : aucun frais n’est généré
– L’état des lieux est établi par un huissier d’un commun accord: les frais seront en principe supportés par le bailleur
– L’état des lieux est établi par un huissier car les parties n’arrivent pas à l’établir à l’amiable : les frais seront partagés entre le bailleur et le locataire
Lorsque les parties ont recours à un huissier, elles sont convoquées par lettre recommandée avec accusé de réception 7 jours avant l’état des lieux.
Lorsque l’état des lieux est réalisé par un huissier, il sera considéré comme contradictoire, même en l’absence de l’une des parties.
? Absence d’état des lieux
L’absence d’état des lieux engendre plusieurs conséquences :
– Le propriétaire à refuser de l’établir : il devra alors prouver que les dégradations qu’il estime dues au locataire sont bien de la faute de ce dernier. En d’autres termes, il devra prouver qu’il a bien remis au locataire un bien immobilier en bon état.
– Le locataire a refusé d’établir l’état des lieux : il sera considéré qu’il a reçu le bien immobilier en bon état, et devra alors rendre le bien immobilier comme tel. Il lui sera alors difficile de prouver que les dégradations du logement étaient présentes avant qu’il ne s’y installe.
– Le locataire et le propriétaire n’ont pas établi l’état des lieux d’un commun accord : comme pour le cas précédent, il sera considéré que le locataire dispose d’un bien immobilier en bon état d’usage et de réparations.
? Contenu
Découvrez un modèle d’état des lieux à effectuer avec le locataire.
Afin d’éviter toutes confusions et tout litiges par la suite, l’état des lieux d’entrée devra être rédigé le plus précisément possible en décrivant chaque pièce avec précision, du sol au plafond. Afin de pouvoir constater tous les détails, veillez à ce que l’établissement de l’état des lieux soit fait dans de bonnes conditions d’éclairage. Décrivez également les équipements (cheminée, éléments de chauffage…). Evitez les termes subjectifs qui peuvent être interprétés différemment selon les personnes et n’hésitez pas à commentez tous les détails minutieusement (ex : papier peint en bon état sauf une tache au niveau du coin droit, carrelage comportant un carreau fendu…). L’état des lieux contiendra :
Informations générales
– Adresse du logement
– Date de l’entrée du locataire dans le logement
– Coordonnées du propriétaire et du locataire
– Nombre de jeux de clés remis
Installations
– Chaudière
– Gaz
– Etat des radiateurs
– Etats de l’installation électrique et des prises
– …
Description pièce par pièce
– L’état des différents sols (carrelage, parquet, moquette…)
– Type et état des revêtements muraux (tapisserie, peinture)
– Etat du plafond (taché, fissuré…)
– Etat des sanitaires et plomberie
– Portes, fenêtres, volets, placards (abimés, usés, comportant un éclat…)
– Verrous et serrures
– Testez le fonctionnement des éventuels appareils électriques et des prises
– Baignoire, douche, lavabo, WC
– …
Il serait judicieux d’effectuer également le relevé des compteurs d’eau, de gaz et d’électricité.
Dans le cas d’une location d’un bien immobilier meublé, vous devrez indiquer dans l’état des lieux tous les meubles et matériels présents.
L’état des lieux d’entrée étant comparée à l’état des lieux de sortie à la fin du bail, préférez utiliser le même modèle pour les deux documents. Vous pouvez établir les deux états des lieux sur le même document en intégrant une colonne « à l’entrée du locataire » et une colonne « à la sortie du locataire ».
Le locataire pourra établir des réserves (document modèle de réserves sur l’état des lieux) lors de l’état des lieux d’entrée si par exemple le bien immobilier est dépourvu d’électricité lors de l’établissement du document et qu’il ne peut alors pas tester les différents appareils électriques.
? Après l’état des lieux
Le locataire peut découvrir des défauts non constatés dans l’état des lieux, après la signature de celui-ci. Il devra alors le notifier au propriétaire par lettre recommandée avec avis de réception.
Pendant le premier mois de chauffe, le locataire peut demander au propriétaire que l’état des lieux d’entrée soit complété par l’état des éléments de chauffage.
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7. Rédiger le contrat de location
? Définition
Une fois que vous avez trouvé votre locataire, il vous faudra signer avec lui le contrat de location (ou signature du bail) qui officialisera alors la location et le droit d’usage du bien immobilier. Deux types de contrats existent : celui pour les locations de bien immobilier vide, et celui pour les locations de bien immobilier meublé.
Découvrez un modèle de contrat de location à signer avec le locataire.
Le bail devra être écrit et il devra y avoir autant d’exemplaires du contrat que de personnes concernées par celui-ci (propriétaire, locataire, caution…)
Le contrat ne marque pas le début de la location. Cette dernière se fait lors de l’état des lieux.
? Signature
Tout comme pour le contrat de vente, le contrat peut prendre la forme d’un acte sous seing-privé (entre les parties seulement) ou d’un acte authentique (avec un professionnel). En faisant appel à un intermédiaire, les frais sont partagés entre les deux parties.
? Contenu
• Vous devrez mentionner obligatoirement certains éléments dans le contrat de location. Parmi ceux-ci :
– Nom et coordonnées du propriétaire (et du gestionnaire si le logement n’est pas géré par le propriétaire)
– La date de prise d’effet du bail et sa durée
– L’adresse du bien immobilier
– La surface habitable
– La description précise du logement et de ses annexes
– L’énumération des parties communes si le bien immobilier est en copropriété
– La destination du local loué (bail d’habitation…)
– Le montant et mode de paiement du loyer et conditions de sa révision éventuelle
– Le montant du dépôt de garantie (s’il y a lieu)
? Documents qui devront être annexés au bail
L’état des lieux, la copie du règlement de copropriété (si l’immeuble est en copropriété), l’attestation d’assurance contre les risques locatifs à laquelle le locataire doit obligatoirement souscrire, l’acte de cautionnement s’il y a lieu, le dossier de diagnostics techniques, une information sur les moyens de réception des services de télévision dans l’immeuble.
? Clauses facultatives et interdites
• Clauses facultatives
Le locataire et le propriétaire peuvent insérer d’autres clauses spécifiques à leur cas. Par exemple, il peut s’agir d’une clause d’une réduction de loyer si le locataire effectue certains travaux.
• Clauses interdites
Toutefois, vous ne pouvez pas rajouter n’importe quelles clauses. Certaines sont interdites par la loi. Vous ne pouvez donc pas insérer une clause :
– Obligeant le locataire, en vue de la vente location du logement, à laisser visiter le bien immobilier plus de deux heures par jours ou les jours fériés
– Obligeant le locataire à souscrire l’assurance auprès d’une entreprise que le propriétaire bailleur a choisi
– Imposant au locataire le prélèvement automatique comme mode de paiement
– Prévoyant que le locataire est automatiquement responsable des dégradations constatées dans le logement
– Interdisant le locataire d’exercer une activité politique, syndicale, associative ou confessionnelle dans le bien immobilier
Retrouvez la liste des clauses interdites sur le site du Gouvernement.
? Durée du bail
Légalement, un bail dure 3 ans. Il pourra être reconduit tacitement (automatiquement) pour 3 ans si aucune des deux parties n’a fait part de son souhait de résiliation.
Il peut être établi pour moins de temps à condition que le motif (raison professionnelle ou personnelle) figure dans le contrat. Le propriétaire devra également confirmer la date de reprise du bien immobilier au locataire par lettre recommandée deux mois avant la fin du bail. Si aucune confirmation n’a été transféré au locataire, le bail se poursuit alors jusqu’au délai normaux, c’est-à-dire 3 ans.
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8. Gestion au quotidien
Si vous souhaitez louer votre bien immobilier seul, vous savez que vous aurez plusieurs tâches à effectuer quant à la mise en location du logement, comme nous l’avons détaillé pour vous (fixation du loyer, annonce immobilière, panneau à louer, trouver son locataire…). Mais cela ne s’arrête pas à la mise à disposition de votre bien immobilier pour votre locataire. Vous aurez après cela un grand nombre de démarches à effectuer aussi bien au quotidien que chaque année:
– Encaissement des loyers, relance de paiement
– Suivi des charges
– Envoi des quittances de loyer
– Gestion des éventuels conflits avec le locataire (s’il paye les loyers en retard par exemple)
– Régularisation annuelle des charges locatives
– Révision du montant du loyer
– Renouvellement du bail de location
– Réponses aux demandes du locataire (exemple : s’il veut effectuer des travaux)
– Gestion des parties communes de l’immeuble avec la copropriété
– Entretien du bien immobilier (réparations importantes, amélioration du logement…)
Si vous ne vous sentez pas capables d’assurer toutes ces démarches mais que vous souhaitez tout de même vous en occupez seul, sachez qu’il existe des logiciels de gestion locative gratuits ou payants qui peuvent vous aidez à gérer vos locations et locataires.
En plus de toutes ces démarches, vous devez aussi avoir un minimum de connaissances juridiques afin de faire valoir vos droits tout en respectant ceux du locataire.
Vous avez peur de ne pas réussir ? Rien ne vous empêche de faire appel à un gestionnaire (agent immobilier, administrateur de bien, notaire), mais bien sûr, moyennant paiement. Grâce à la gestion locative, vous n’aurez plus à vous soucier de toutes les démarches liées à votre location aussi bien au quotidien, que lors de litiges avec le locataire ou lorsque le bien immobilier a besoin de réparations. Mais bien sûr, cela a un coût, et l’intérêt financier de louer par soi-même s’en retrouve alors réduit.
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Note importante : les modèles de documents proposés par Logeva/ Immo panneaux sont une base et doivent être modifiés pour correspondre à chaque cas.
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